I°)
Généralités :
Les T T sont de plus en plus nombreux
et graves par l’accroissement des A V P. Le pronostic immédiat dépend de la
survenue d’une détresse respiratoire aiguë vite irréversible. Or les gestes
immédiats mis en urgence peuvent redresser une situation initialement
dramatique.
II°)
Anatomie pathologie :
Les traumatismes fermés du thorax
touchent essentiellement la paroi thoracique et l’appareil broncho-pulmonaire.
A)Les lésions thoraciques :
1) Les lésions pariétales :
§
Cutanées : Eraflures,
hématomes, érosion épidermique, rarement attrition musculaire.
§
Costales :
v Les volets : Fragment de la paroi détaché du reste de la
cage thoracique. Il est typiquement limité entre deux lignes de fractures. Il
peut être immobile, embarré, ou encore mobile responsable d’une respiration
paradoxale. Selon la localisation il existe plusieurs volets :
postérieurs, antérieurs et complexes.
v Les fractures des 1ère côtes : doivent faire
rechercher une lésion de la sous-clavière ou du plexus brachial .
v Les fractures de la 7ème à la 12ème côte
doivent faire rechercher une lésion du foie , de la rate et du rein.
2)Les épanchements intra-thoraciques :
§ L’hémothorax, le pneumothorax, l’hémopneumothorax : Par la compression
qu’ils engendrent entraînent une mauvaise hématose ou encore une insuffisance
respiratoire aggravée par l’hypovolémie.
§ Un hémothorax mal traité
conduit à des séquelles lourdes de conséquences.
§ L’épanchement hématique est incoagulable en dehors d’une faute
thérapeutique ; Autrement il entraîne des symphyses et des pachypleurites.
3)les
lésions pulmonaires :
Contusion, dilacération
parenchymateuse et atélectasie.
4)Les
lésions trachéo-bronchiques :
Les TT entraînent une hypersécrétion bronchique aggravée par
l’anoxie, l’encombrement trachéo-bronchique rapide. Ces lésions sont de deux
types :
§
Hémorragiques et les fuites
aériennes qui réalisent des épanchements pleuraux, médiastinaux et
péricardiques.
Les
principaux signes cliniques sont réunis sous formes de détresse respiratoire et
d’un emphysème sous-cutané dont le drainage thoracique en urgence est
nécessaire.
1)
La
ruptures de l’œsophage :
Elle est exceptionnelle mais elle
entraîne une médiastinite mortelle
§
Les signes : Douleurs
rétro-sternale, scapulaire ou sous-diaphragmatique, angoissée avec dysphagie ,
sialorrhée, emphysème sous-cutané, état fébrile, hoquet et bradycardie.
§
Le TTT :Drainage
médiastinal , pleural , exclusion bilatérale de l’œsophage.
2)
Les
ruptures du canal thoracique
Sont exceptionnelles et sont
caractérisées par :
v
Epanchement liquidien (
chyle).
v
Déshydratation et
amaigrissement.
v
Epanchement pleural à la
RX.
v
La ponction ramène un
liquide lactescent.
C A T :
v
Ponction drainage.
v
Réduire la formation de la
lymphe.
3)
Les
lésions diaphragmatiques :
Sont dues
à une pression abdominale brutale ou par agent virulent.
Clinique : Dyspnée ,
tachycardie, syndrome fébrile fait de hoquet, respiration paradoxale,
disparition de la matité pré-hépatique.
Examen RX : A la recherche
d’une image d’hyperclareté.
TTT : il est
chirurgical ; son but est de réintégrer les organes abdominaux et réparer
la brèche.
4)
Les
plaies du cœur :
Elles entraînent un hémopéricarde.
Se sont des plaies par objets tranchants( PPAB, PPAF).
Ø
L’orifice est situé entre
la ligne axillaire antérieure gauche et la ligne mamelonnaire droite.( zone de
MANDOR).
Ø
La portion antérieure entre
le 4ème et le 5ème espace intercostal gauche( zone de
ZEITLER).
Parmi les lésions du cœur on
peut avoir :
Ø En association un
hémothorax ou une tamponnade ;
Ø Une lésion cardiaque ;
Ø Une lésion du septum interventriculaire.
Le blessé est admis dans divers
circonstances :
Ø Blessé bleu : hémopéricarde progressif.
Ø Distension des veines du cou : tamponnade.
Ø
Blessé agité , abattu,
délirant ,terreux, dyspnéique ,ne supporte pas la position couchée( signes de
mandor)
Blessé blanc : état de mort apparente : urgence chirurgicale.
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