I°)Rappel
anatomique :
Les disque vertébral ,
fibro-cartilagineux est constitué de deux parties : l’anneau fibreux et le
nucléus pulposus :
Ø
L’anneau fibreux
,périphérique est constitué de fibres conjonctives circulaires denses, non
vascularisées.
Ø
Le nucléus pulposus occupe
la partie centrale du disque : c’est organe semi-compressible responsable
de l’articulation intervertébrale.
A partir de 30 à 35 ans ce disque
dégénère ce qui crée des points de moindre résistance dans l’anneau fibreux,
créant ainsi une hernie partielle, parfois totale du nucleus à travers et hors
de l’anneau fibreux vers le canal rachidien.
Du fait de son siège( latéral) la hernie
vient comprimer la racine rachidienne dans sa portion extra-durale ; les
racines les plus atteintes sont L5 et S1.
II°)
Etiologie :
Ø
Le traumatisme violent,
brusque provoquant un mouvement d’hyperextension forcée.
Ø
Les microtraumatismes
professionnels.
A cela il faut ajouter les
causes favorisantes en particulier :
v
La fragilité du disque
sacro-lombaire.
v
Les malformations
congénitales.
v
Les anomalies de la
charnière sacro-lombaire.
III°) Etude clinique :
Les phénomènes douloureux sont au
premier plan des hernies discales :
a)La lombalgie :
C’est douleur tantôt lombaire tantôt
lombo-sacrée avec des irradiations fessières ; Elle peut être médiane ou
latérale. L’intensité est variable : sourde , chronique, exacerbée par les
efforts. Parfois aiguë clouant le malade au lit pendant plusieurs jours.
Ces lombalgies précèdent de quelques
semaines voir des mois l’apparition d’une sciatique.
b)La sciatique :
C’est le signe le plus évocateur
d’une hernie discale ;Elle est parfois aiguë ou chronique partant de la
région lombo-sacrée, descend dans la fesse, puis la face postérieure de la
cuisse, du mollet, atteignant le tendon d’ACHILLE.
Dans d’autres cas ,elle est
postéro-externe de la cuisse, antéro-externe à la jambe pour atteindre la
malléole péronière.
La douleur est souvent aggravée
par : la station debout, la marche et l’éternuement.
Elle est calmée ou minimisée
par : Le décubitus avec les cuisses surélevées( cyphose lombaire ).
c) L’examen du
rachis montre l’existence d’une scoliose lombaire convexe du côté de la
sciatique.( manœuvre de LASEGUE douloureuse)
d) L’examen neurologique :
Ø
Hypoesthésie : trouble
de la sensibilité.
Ø
Abolition ou diminution du
réflexe achilleen (S1)
Ø
Troubles moteurs :
parésie du jambier antérieur et des extenseurs des orteils.
IV°) L’examen
radiologique :
Ø
Myélographie :
opacification de l’espace sous arachnoïdien.
Ø
RX montre soit un pincement
discal ou des ostéophytes( altération des corps vertébraux)
Ø
T D M.
V°)
L’évolution :
La guérison spontanée ou après un TTT
médical physiothérapique est possible mais à l’occasion d’un effort minime, la
sciatique réapparaît obligeant l’intervention chirurgicale.
VI°)Les
formes cliniques :
Ø
Forme
lombalgique pure :
Devant l’absence des lésions
radiologique, la notion de traumatisme initial, la chronicité des lombalgies ne
réagissant plus aux antalgiques qui orientent vers la hernie discale.
Ø
Forme
paralysante :
Une sciatique évoluant depuis
longtemps, les troubles paralytiques peuvent apparaître brusquement ou
progressivement.
VII°)
TTT :
Ø
TTT
médical :
v
Repos au lit.( position de
hamac)
v
Antalgiques.
v
Infiltrations analgésiques.
Ø
TTT
chirurgical :
2% à 5% des sciatiques discales relèvent du TTT chirurgicale.
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