Définition :
C’est une inflammation aigue ou chronique de la muqueuse vésicale, elle témoigne d’une infection par des germes pathogènes comme certains bacilles GN et certains champignons, elle est fréquente chez les diabétiques, chez la femme enceinte t chez les femmes jeunes en période d’activité sexuelle.
Signes cliniques :
- polyurie
- des brûlures mictionnelles
- pyurie
- des douleurs épigastriques
- parfois hématurie terminale par contre elle ne s’accompagne jamais de fièvre.
Examens para cliniques :
• ECBU : doit être fait avant tous traitement antibiotique, le recueil des urines doit se faire après toilette des organes génitaux externes en recueillant les urines du milieu du jet après avoir éliminer le 1e jet qui pourrait être contaminé par la flore urétrale saprophyte.
Chez le nourrisson le recueil se fait à l’aide d’une poche autocollante, stérile.
Chez le patient porteur d’une sonde urinaire, le prélèvement se fait à l’extrémité de la sonde et jamais dans la poche collectrice des urines. Lors d’une rétention aigue d’urine, le prélèvement se fait par ponction sus-pubienne. Le recueil doit se faire dans un flacon qui est stérile. Le transport de cet examen doit être immédiat sinon, le prélèvement peut être conserver à + 4°C sans dépasser 2h.
L’étude de cette ECBU comporte un examen direct pour rechercher le germe et une mise en culture pour quantifier le nombre des germes et enfin un antibiogramme.
L’interprétation de l’ECBU ; un ECBU affirme la présence d’une infection urinaire lorsque la numération des germes est > 10 à la puissance 5 /ml et la numération des leucocytes > 10 à la puissance 4 /ml.
Un ECBU affirme l’absence d’infection urinaire lorsque : la numération des germes < 10 à la puissance 3 /ml et NL < 10 à la puissance 4 /ml.
Pour le résultat intermédiaire la numération des leucocytes < 10 à la puissance 4/ml et NG< 10 à la puissance 3 /ml dans ce cas il peut s’agir d’une souillure, un ECBU de contrôle doit être réaliser lorsque le nombre e leucocytes est > 10 à la puissance 4 /ml et 103<NG<105 /ml dans ce cas l’infection est possible et un ECBU de contrôle doit se réaliser lorsque NL > 104/ml et NG< 103 /ml on parle dans ce cas d’une leucocyturie aseptique.
Les causes possibles sont des infections urinaires décapitées par une antibiothérapie, une tuberculose rénale, la bilharziose vésicale, les tumeurs des veines excrétrices, les urétrites et les prostatites.
• D’autres examens biologiques :
- NFS : hyperleucocytose.
- VS : accélérée
- BHE : pour étudier la fonction rénale.
• Examens morphologiques :
Chez la femme, immédiatement les examens complémentaires sont inutiles, par contre en cas de cystite persistante sous traitement ou qui récidive fréquemment, on peut demander une échantillon vésicale, une cystoscopie ou urographie IV, on demande ces examens à la recherche d’une tumeur vésicale, une lithiase vésicale ou d’un résidu post mictionnel. Chez l’homme, toute cystite sera explorer et traiter comme une prostatite. Chez l’enfant la cystite doit être exploré dès la 1e épisode chez le garçon et en cas de récidive chez la fille.
Traitement :
• Chez la femme : on peut donner du Fluroquinolol soit en traitement à dose unique, soit un traitement de 3j, soit un traitement de durée qui est supérieure à 5j. lorsqu’on à un échec du traitement court ou infection urinaire compliquée ou chez la femme enceinte et les sujets immunodéprimés.
• Chez l’homme : toute infection urinaire récidivante doit faire évoquer une prostatite, le traitement repose donc sur l’association de céphalosporine du 3e génération avec aminoside ou fluoroquinolone avec aminoside.
• Chez l’enfant : on doit toujours rechercher une malformation et les fluoroquinulones ne doivent pas être utilisés.
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