jeudi 5 février 2015

Insuffisance rénale aigue






Définition :

C’est la diminution brutale de quelques heures à quelques jours, du débit de l’infiltration glomérulaire.

Etiologies :
 
A. Insuffisance rénale aigue fonctionnelle, dans ce cas la vitesse du débit de filtration glomérulaire n’est pas du à des lésions rénales, mais du à une diminution de la perfusion rénale qui peut être en rapport soit avec une hypo volémie soit hypotension artérielle avec état de choc soit avec sténose de l’artère rénal.
B. Insuffisance rénale aigue obstructive : un obstacle qui emmène vers IRA qu’il est sous anesthésie locale ou au niveau bilatéral ou unilatéral sur un rein qui est fonctionnel.
néphropathie interstitielleÒC. IRA organique : nécrose tubulaire aigue  aigue, néphropathie glomérulaire aigue ou néphropathie vasculaire aigue.

Signes cliniques :

• Oligurie (diurèse < à 40 cc/j) ou anurie (diurèse < à 100 ml/j).
• Troubles digestifs, vomissements.
• Troubles hématologiques.
• Troubles neurologiques : coma, convulsion.

Examens para cliniques :

• Augmentation de l’urée plasmatique.
• Hyper créatinémie.
• Hyperkaliémie.
• Hypocalcémie.
• Acidose métabolique.

S’agit il d’IRA ou IRC ?
Un dosage récent normal d’urée ou de créatinémie plasmatique et en faveur d’IRA. L’ascension des chiffres de créatinine est en faveur d’IRC, les reins de taille normale ou augmentée à l’échographie sont en faveur d’IRC.

Traitement

Traitement préventif
On doit éviter la survenue de certaines situations risquant de provoquer une IRA comme la déshydratation et l’ingestion de certains toxiques.
Traitement étiologique
1. IRA fonctionnelle : repose sur la réhydratation.
2. IRA obstructive : repose sur le lever de l’obstacle comme la résection de l’adénome de prostate chez l’homme, et la dérivation urinaire en cas de tumeur pelvienne très étendue.
3. IRA organique : dépend de l’étiologie, pour les néphropathies glomérulaires aigue, on donne Pénicilline G, pour les néphropathies vasculaires on donne l’Héparine, pour les néphropathies interstitielles Arrowantibiothérapie + corticothérapie.

traitement symptomatique
On doit lutter contre l’hyper volémie en donnant le Kayexalate, on doit lutter contre les différentes acidoses métaboliques en donnant Lasilix pour conserver la diurèse, pour éruption d’un produit toxique comme l’ingestion de produit contraste lors de réalisation de TDM.

Cystite






Définition :

C’est une inflammation aigue ou chronique de la muqueuse vésicale, elle témoigne d’une infection par des germes pathogènes comme certains bacilles GN et certains champignons, elle est fréquente chez les diabétiques, chez la femme enceinte t chez les femmes jeunes en période d’activité sexuelle.

Signes cliniques :
 
- polyurie
- des brûlures mictionnelles
- pyurie
- des douleurs épigastriques
- parfois hématurie terminale par contre elle ne s’accompagne jamais de fièvre.

Examens para cliniques :

• ECBU : doit être fait avant tous traitement antibiotique, le recueil des urines doit se faire après toilette des organes génitaux externes en recueillant les urines du milieu du jet après avoir éliminer le 1e jet qui pourrait être contaminé par la flore urétrale saprophyte.
Chez le nourrisson le recueil se fait à l’aide d’une poche autocollante, stérile.
Chez le patient porteur d’une sonde urinaire, le prélèvement se fait à l’extrémité de la sonde et jamais dans la poche collectrice des urines. Lors d’une rétention aigue d’urine, le prélèvement se fait par ponction sus-pubienne. Le recueil doit se faire dans un flacon qui est stérile. Le transport de cet examen doit être immédiat sinon, le prélèvement peut être conserver à + 4°C sans dépasser 2h.
L’étude de cette ECBU comporte un examen direct pour rechercher le germe et une mise en culture pour quantifier le nombre des germes et enfin un antibiogramme.
L’interprétation de l’ECBU ; un ECBU affirme la présence d’une infection urinaire lorsque la numération des germes est > 10 à la puissance 5 /ml et la numération des leucocytes > 10 à la puissance 4 /ml.
Un ECBU affirme l’absence d’infection urinaire lorsque : la numération des germes < 10 à la puissance 3 /ml et NL < 10 à la puissance 4 /ml.
Pour le résultat intermédiaire la numération des leucocytes < 10 à la puissance 4/ml et NG< 10 à la puissance 3 /ml dans ce cas il peut s’agir d’une souillure, un ECBU de contrôle doit être réaliser lorsque le nombre e leucocytes est > 10 à la puissance 4 /ml et 103<NG<105 /ml dans ce cas l’infection est possible et un ECBU de contrôle doit se réaliser lorsque NL > 104/ml et NG< 103 /ml on parle dans ce cas d’une leucocyturie aseptique.
Les causes possibles sont des infections urinaires décapitées par une antibiothérapie, une tuberculose rénale, la bilharziose vésicale, les tumeurs des veines excrétrices, les urétrites et les prostatites.
• D’autres examens biologiques :
- NFS : hyperleucocytose.
- VS : accélérée
- BHE : pour étudier la fonction rénale.
• Examens morphologiques :
Chez la femme, immédiatement les examens complémentaires sont inutiles, par contre en cas de cystite persistante sous traitement ou qui récidive fréquemment, on peut demander une échantillon vésicale, une cystoscopie ou urographie IV, on demande ces examens à la recherche d’une tumeur vésicale, une lithiase vésicale ou d’un résidu post mictionnel. Chez l’homme, toute cystite sera explorer et traiter comme une prostatite. Chez l’enfant la cystite doit être exploré dès la 1e épisode chez le garçon et en cas de récidive chez la fille.

Traitement :

• Chez la femme : on peut donner du Fluroquinolol soit en traitement à dose unique, soit un traitement de 3j, soit un traitement de durée qui est supérieure à 5j. lorsqu’on à un échec du traitement court ou infection urinaire compliquée ou chez la femme enceinte et les sujets immunodéprimés.
• Chez l’homme : toute infection urinaire récidivante doit faire évoquer une prostatite, le traitement repose donc sur l’association de céphalosporine du 3e génération avec aminoside ou fluoroquinolone avec aminoside.
• Chez l’enfant : on doit toujours rechercher une malformation et les fluoroquinulones ne doivent pas être utilisés.

Hydronephrose






Définition

C’est une dilatation aigue ou chronique des voies excrétrices qui sont les calices et bassinet, les calices sont des conduits rénaux qui recueillent l’urine primitive du rein. Le bassinet c’est un segment collecteur qui est formé par la réunion de plusieurs calices et qui se prolonge par l’urètre.

Etiologies

Fait suite à un rétrécissement ou à une obstruction de l’urètre et qui peut être secondaire à une malformation congénitale, à la tuberculose, à un calcul ou à une tumeur de l’uretère.

Signes cliniques

Des douleurs qui siègent au niveau du rein ou de véritable choliques néphrétiques.

Examens para cliniques

L’échographie du rein et l’UIV qui permettent de visualiser la dilatation ainsi que le siège et la nature de l’obstacle.

Traitement

Le traitement est essentiellement chirurgical qui repose sur la suppression de l’obstacle responsable de l’hydronéphrose.

mardi 3 février 2015




L'asthme


Définition
C’est une affection chronique inflammatoire des bronches, caractérisée par des épisodes répétées de toux, de sifflement, construction thoracique et dyspnée habituellement réversibles spontanément ou après traitement mais qui peut être sévère.

Diagnostic
Signes cliniques
Toux, oppression thoracique, gène respiratoire, sifflement thoracique.
L’examen clinique met en évidence des râles sibilants à l’auscultation, l’interrogatoire va chercher chez le patient ou sa famille une rhinite, conjonctivite ou eczéma.
Examens para cliniques
• EFR : qui va mettre en évidence un syndrome obstructif.
• Radio thorax : qui va mettre en évidence une distension thoracique, doit chercher une complication de l’asthme comme le pneumothorax.
• Tests allergiques : permettent de confirmer la crise d’asthme surtout lorsqu’on a l’augmentation des immunoglobulines E.

Etiologies
On doit rechercher les facteurs étiologiques et les facteurs déclenchants :
• facteurs allergiques : comme la poussière de maison, œufs, lait, poissons…
• facteurs infectieux : les infections virales, bactériennes ou parasitaires peuvent déclencher une crise d’asthme.
• Autres facteurs : surtout l’effort physique, psychique et des médicaments comme l’aspirine.

Complications
La surinfection bronchique, pneumothorax, déformations thoraciques, insuffisance respiratoire chronique, cœur pulmonaire chronique et l’aspergillose pulmonaire.

Traitement
Moyens médicamenteux
Les broncho-dilatateurs qui agissent sur le spasme bronchique comme la ventoline. Aussi les corticoïdes qui agissent sur les inflammations bronchiques puis les médicaments protecteurs antiallergiques comme le cromoglycate de sodium.
Les moyens non médicamenteux
Eviction de l’allergène responsable de tout irritant respiratoire, kinésithérapie respiratoire et enfin la bonne éducation du malade et sa famille pour assurer leur participation à la prise en charge thérapeutique.